L’Union africaine n’est pas restée sans réaction à la décision du gouvernement de Trump d’interdire l’entrée sur son territoire à six pays africains. Elle a réagi à travers la Commission de l’Union africaine (UA). Cette dernière a exprimé ses inquiétudes concernant l’interdiction de voyager instaurée récemment par le gouvernement américain.
Le décret signé par le président Donald Trump cible les ressortissants de 12 nations, dont six en Afrique : le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Libye et la Somalie. Les interdictions portent également des restrictions partielles pour des pays tels que le Burundi, le Togo et la Sierra Leone.
Pour l’UA, ces mesures pourraient compromettre les relations interpersonnelles, les échanges éducatifs, les partenariats commerciaux et les efforts diplomatiques entretenus entre l’Afrique et les États-Unis.
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Tout en reconnaissant le droit souverain des États-Unis de protéger leurs frontières, la Commission a plaidé pour une approche équilibrée et fondée sur des preuves. Elle a exhorté Washington à engager un dialogue constructif avec les pays concernés et à adopter une communication transparente pour identifier et résoudre les causes sous-jacentes de ces restrictions.
L’Union africaine a par ailleurs, rappelé les intérêts communs entre l’Afrique et les États-Unis, notamment dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la coopération mondiale, et s’est dite prête à collaborer pour renforcer ces liens.
En attendant un assouplissement, la décision américaine suscite un débat sur l’équilibre entre sécurité nationale et relations internationales.
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