Le chef de la diplomatie iranienne a affirmé samedi que Téhéran restait ouvert à la reprise des discussions sur son programme nucléaire avec les États-Unis, mais fixe une condition. Il s’agit des garanties sur la fin des attaques contre le territoire iranien.
« Nous avons toujours été prêts à discuter de notre programme nucléaire et nous le serons encore à l’avenir. Mais naturellement, nous devons être assurés que ces pourparlers ne déboucheront pas sur une guerre », a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
Cette prise de position survient dans un climat de tensions croissantes, après des frappes menées par Israël et les États-Unis contre des infrastructures nucléaires iraniennes. Téhéran, qui accuse Washington de mettre en péril sa sécurité nationale, a décidé de suspendre sa coopération totale avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
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Désormais, toute collaboration avec l’AIEA devra passer par l’approbation du Conseil suprême de sécurité nationale. « Les inspections devront prendre en compte les préoccupations sécuritaires de l’Iran », a ajouté Araghchi.
Téhéran maintient également son droit à enrichir de l’uranium sur son sol, une ligne rouge pour Washington. Si l’Iran enrichit aujourd’hui jusqu’à 60 %, les États-Unis rappellent que les 90 % nécessaires à une arme nucléaire ne sont qu’à un pas.
Le président iranien Masoud Pezeshkian a, pour sa part, dénoncé l’ampleur des dégâts causés aux installations nucléaires par les frappes américaines, affirmant que certains sites restent inaccessibles aux experts iraniens.
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