mercredi 18 juin 2025

Les Démocrates intoxiquent, la République avance : le faux débat du troisième mandat au Bénin

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L’histoire a parfois une manière implacable de démasquer les impostures politiques. Ceux qui, aujourd’hui, agitent bruyamment l’épouvantail d’un prétendu « troisième mandat » de Patrice Talon sont bien souvent les héritiers d’un système qui, hier, rêvait ouvertement de confisquer le pouvoir au mépris de la République.

En vérité, c’est précisément le refus d’un troisième mandat par Patrice Talon en 2012 qui a déclenché la rupture irréversible entre lui et le président d’alors, Boni Yayi. Ce dernier voulait reconduire son bail au sommet de l’État au mépris de la Constitution, et cherchait l’appui de son allié stratégique de l’époque, Talon. Celui-ci a dit non. Le résultat ? Une cabale politique, des accusations, un exil forcé. L’histoire est écrite. Elle ne s’efface pas.

Une réforme historique portée librement par Talon et sa majorité

Depuis 2019, à l’initiative des députés de la majorité présidentielle sous l’impulsion de Patrice Talon, la Constitution béninoise révisée établit sans équivoque qu’aucun citoyen ne peut exercer plus de deux mandats à la tête de l’État, qu’ils soient consécutifs ou non. Ce verrou juridique, d’une clarté implacable, constitue un rempart contre toute dérive autoritaire. Il renforce durablement l’alternance démocratique.

Et il faut le rappeler : c’est Patrice Talon, avec un Parlement que certains qualifiaient de “monocolore”, qui a fait adopter cette réforme majeure, librement, sans pression intérieure ni injonction extérieure. Un acte de responsabilité, posé en conscience, pour l’avenir de la République.

Patrice Talon, élu en 2016, réélu en 2021, s’est engagé publiquement, à plusieurs reprises, à respecter cette règle républicaine. Il a même affirmé avec une transparence rare pour un chef d’État africain : « Je rejette toute idée de troisième mandat au Bénin. Je vais passer la main ».

Et encore récemment, lors d’un séminaire gouvernemental : « Je crois que je n’aurai plus l’occasion d’avoir une telle rencontre avant de passer la main ».

Les mots sont clairs, les intentions sont fermes. Le débat est clos, sauf pour ceux qui vivent de l’intoxication.

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Une opposition piégée par sa propre mémoire

En réalité, le fantasme du troisième mandat n’existe que dans l’esprit des cadres du parti Les Démocrates, trop à court d’arguments et trop désorientés par la solidité du bilan de Talon. Plutôt que de proposer une vision alternative sérieuse, ils préfèrent recycler une vieille peur. Mais le peuple béninois n’est pas dupe.

Et puis, qui parlait de troisième mandat il y a dix ans ? Qui cherchait des arrangements institutionnels pour prolonger son règne ? Certainement pas Talon. Ceux qui intoxiquent aujourd’hui sont ceux-là mêmes qui, hier, voulaient faire plier la République.

Le patriotisme, ce n’est pas l’agitation

Depuis son retour en 2015 et son accession au pouvoir en 2016, Patrice Talon a incarné une forme de gouvernance nouvelle : sobre, réformatrice, modernisatrice. Il a mis fin à des années de clientélisme, de compromis douteux, et de stagnation politique.

Sa parole, rare, vaut engagement. Et lorsqu’il dit qu’il passera la main, ce n’est pas une posture. C’est une décision ferme, cohérente avec sa vision de l’État. Il n’a pas besoin du pouvoir pour exister. Il a déjà réussi là où tant d’autres échouent : bâtir, transformer, réformer.

En 2026, place à l’avenir

Le Bénin s’apprête à vivre en 2026 une transition républicaine sereine, sans crise ni manœuvre, dans le respect des textes et des engagements pris. C’est cela, la République adulte. Ce ne sont pas les rumeurs distillées sur WhatsApp et Tiktok, ni les conférences de presse alarmistes, ni les réécritures partisanes de l’histoire.

Talon n’ira pas au-delà de 2026. La République avancera, avec ou sans ses intoxicateurs professionnels.

À force de mentir sur le présent, Les Démocrates oublient que l’histoire, elle, est têtue. Elle se souvient que Talon a dit non à un troisième mandat… bien avant qu’ils ne se découvrent soudain une conscience constitutionnelle.

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