L’administration américaine envisage de relocaliser certaines unités navales stationnées à Rota, en Espagne, vers le Maroc. Selon le Financial Times, ce repositionnement serait motivé par la stabilité politique marocaine et une coopération militaire renforcée avec Rabat.
Depuis la signature en 2020 d’une feuille de route militaire décennale entre Washington et Rabat, les deux pays ont intensifié leur collaboration dans divers domaines, tels que le renseignement, la formation et l’industrie de défense.
Le Maroc accueille également chaque année les manœuvres African Lion, considérées comme les plus importantes opérations militaires américaines en Afrique. Cette coopération étroite a consolidé la position du Royaume en tant que partenaire stratégique pour les États-Unis en Afrique du Nord et dans le Sahel.
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La base navale de Rota, où sont stationnés quatre destroyers américains intégrés au bouclier antimissile de l’OTAN, constitue un pilier de la coopération entre Madrid et Washington.
Un transfert vers le Maroc pourrait affaiblir le rôle de l’Espagne dans la défense régionale, suscitant une vigilance accrue à Madrid. Bien que Washington n’ait encore pris aucune décision définitive, la possibilité de ce redéploiement est désormais examinée sérieusement.
Pour Rabat, accueillir davantage de forces américaines renforcerait son rôle géostratégique et pourrait attirer des investissements supplémentaires dans les infrastructures et technologies militaires.
Ce projet s’inscrit également dans un contexte diplomatique marqué par la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara, en 2020, ce qui renforce encore les liens entre les deux nations.
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