Au Mali, une découverte glaçante bouleverse le pays. En effet, 22 corps, victimes d’exécutions sommaires attribuées à l’armée selon Human Rights Watch (HRW), ont été retrouvés dans des fosses communes.
Suite à cette découverte, l’ONG a appelé les autorités maliennes à prouver leur crédibilité en menant une enquête transparente dont les conclusions seront rendues publiques.
HRW rapporte que 27 hommes, dont 22 Peuls identifiés, ont été arrêtés sur un marché à bétail par des soldats. Ligotés et les yeux bandés, ils ont été conduits près d’un fleuve. Après trois jours de silence, des habitants ont découvert des corps mutilés, certains presque décapités.
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Les témoignages glaçants décrivent des exécutions méthodiques. « Ils prenaient deux ou trois personnes à la fois pour leur trancher la gorge », relate un rescapé. Les cris des victimes hantent encore les témoins.
De son côté, l’armée malienne a annoncé l’ouverture d’une enquête, mais rejette les accusations comme des « allégations subversives ». Pourtant, l’absence de réponse aux sollicitations d’HRW renforce les soupçons sur la volonté des autorités de faire la lumière sur ce massacre.
Cette tragédie cristalise les tensions communautaires et alourdit le climat de méfiance autour des forces armées dans un pays déjà marqué par l’instabilité. Les appels à la justice résonnent, mais l’impunité menace une fois de plus de balayer l’espoir des familles endeuillées.
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