Il y a 11 ans, le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes chevronnés de Radio France Internationale (RFI), perdaient tragiquement la vie dans le nord du Mali.
Ce jour-là, Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, étaient en reportage à Kidal, une ville malienne où des tensions subsistaient après l’intervention militaire française contre des groupes islamistes armés.
Le duo de journalistes, tous deux expérimentés et reconnus pour leur rigueur et leur engagement, travaillait sur un sujet sensible : la situation au nord du Mali après la signature d’un accord de paix entre les rebelles touaregs et le gouvernement malien.
Leur mission consistait à recueillir des témoignages auprès des populations locales, dans une région marquée par l’instabilité politique et la présence de groupes armés.
Malheureusement, après avoir terminé une interview avec un chef touareg, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés en pleine rue par des hommes armés.
Quelques heures plus tard, leurs corps sans vie étaient retrouvés à une douzaine de kilomètres de Kidal. Depuis, les circonstances exactes de leur exécution restent encore floues.
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Cependant, une confidence de Seidane Ag Hita révèle que l’ordre a été donné d’enlever les deux journaliste. Mais le véhicule des ravisseurs était tombé en panne et le commando a fait le choix de tuer les otages parce que les journalistes auraient refusé de les accompagner dans leur fuite.
Les autorités françaises et maliennes ont depuis lors, ouvert une enquête pour comprendre les motivations de leurs ravisseurs, des membres présumés d’un groupe islamiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient des figures respectées et dévouées du journalisme de guerre. Ils sont connues pour leur passion du terrain et leur intégrité. Depuis lors, des hommages sont rendus chaque année en leur mémoire.
Le 2 novembre est d’ailleurs devenu la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes, une initiative des Nations unies visant à rappeler l’importance de la sécurité des journalistes et de la liberté de la presse dans le monde.
Aujourd’hui encore, l’ombre de ce drame plane, et la quête de justice se poursuit pour honorer leur mémoire et défendre la liberté d’informer dans les zones de crise.
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