L’armée malienne a quitté vendredi 6 juin 2025 le camp de Boulkessi, un de ses bastions militaires dans le centre du pays, à la suite de deux attaques successives attribuées à des jihadistes. Ces offensives ont causé la mort de dizaines de soldats en l’espace de quelques jours.
Jeudi, une nouvelle attaque a ciblé le même le camp et fait plusieurs victimes parmi les soldats, selon un élu local. Les militaires restants ont évacué les lieux avec tout leur matériel. Cette décision, qualifiée de « stratégique » par des sources militaires, suscite une vive inquiétude parmi les habitants de la région.
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Dimanche dernier, une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) avait déjà coûté la vie à au moins 30 soldats. Le JNIM a affirmé, via sa plateforme de propagande, avoir tué plus de 100 militaires et saisi un arsenal conséquent.
Face à cette escalade, plusieurs régions du Mali ont imposé des couvre-feux. Parallèlement, l’état-major déplore une intensification des attaques contre aussi bien des civils que des positions militaires.
Rappelons que depuis 2012, le Mali lutte contre des insurrections jihadistes qui continuent de déstabiliser la région et de provoquer un lourd bilan humain.
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