Le journaliste malien Seydou Oumar Traoré, promoteur de la radio privée Baoulé FM, comparaîtra le 10 juillet 2025 devant la justice malienne. Il est poursuivi pour “offense commise publiquement envers un chef d’État étranger”, en l’occurrence le président guinéen Mamadi Doumbouya.
Dans une récente déclaration diffusée sur les ondes de sa radio, Traoré s’est illustré par des propos jugés offensants à l’égard du dirigeant guinéen, assortis d’insultes visant une partie du peuple guinéen.
Des propos largement condamnés sur les réseaux sociaux et par une partie de l’opinion publique malienne, qui y voit une violation des principes élémentaires de la déontologie journalistique, mais aussi une menace pour les relations diplomatiques entre Bamako et Conakry.
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Arrêté peu après cette sortie controversée, le journaliste a été placé sous mandat de dépôt. Sa mise en cause relance le débat sur la liberté de la presse au Mali, mais également sur les limites à ne pas franchir dans l’exercice de ce droit.
Si certains observateurs saluent la fermeté des autorités face à ce qu’ils qualifient de “dérives médiatiques”, ils appellent toutefois à une approche équitable : ils souhaitent que des mesures similaires soient prises à l’encontre d’influenceurs et autres acteurs médiatiques accusés de propager des discours haineux ou de fausses informations visant certains pays, notamment ceux membres de la CEDEAO.
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