Au Sénégal, le député Guy Marius Sagna a, face à la polémique née de sa proposition de mise en accusation de l’ancien président Macky Sall, répondu à ses détracteurs lors d’un passage sur le plateau de Seneweb.
Selon eux, l’initiative aurait gagné à être préparée collectivement avec le groupe parlementaire Pastef pour plus d’efficacité. « Ce n’est pas trop tard. Qu’on ne cherche pas de prétexte. J’attends ma réponse », a-t-il répondu.
A l’en croire, son action s’inscrit dans un processus institutionnel bien défini. Le parlementaire a défendu sa proposition comme un symbole fort de la rupture et de la redevabilité, principes centraux de son projet politique.
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À ses yeux, le dépôt de cette initiative transcende les querelles de méthode ou les questions de leadership individuel. Il a mis en avant la nécessité de rendre des comptes et de combattre l’impunité, un objectif qu’il juge fondamental pour restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions.
Guy Marius Sagna a également critiqué une tendance qu’il perçoit chez certains collègues à éviter les discussions de fond en se concentrant sur des questions procédurales. Pour lui, l’essentiel reste que la procédure suive son cours, peu importe qui en est l’initiateur.
Ainsi, loin de se voir isolé, le député défend une action qu’il considère comme un acte courageux pour redéfinir les normes politiques et institutionnelles au Sénégal.
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