dimanche 22 juin 2025

Bien-être : ce choc que votre cerveau refuse d’accepter selon la science

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Le sucre, omniprésent dans nos vies, agit sur notre cerveau comme une drogue et cré une dépendance souvent sous-estimée. Lorsque nous décidons d’arrêter sa consommation, notre organisme entre dans une phase de réorganisation profonde.

Selon la science, le sucre stimule le striatum, une région du cerveau impliquée dans la récompense et la motivation, en activant les récepteurs dopaminergiques. Ces derniers génèrent une libération régulière de dopamine, l’hormone du plaisir.

Lorsqu’on élimine le sucre, le cerveau, privé de cette stimulation, réagit violemment : irritabilité, anxiété, fringales et même hyperactivité apparaissent. Ces symptômes, semblables à ceux observés lors du sevrage aux substances psychoactives, témoignent d’un déséquilibre neurologique temporaire.

Dans certains cas, le sevrage peut durer des mois, avec des effets prolongés tels que fatigue, douleurs musculaires ou troubles gastro-intestinaux. Ces réactions témoignent de l’influence du sucre sur notre système nerveux.

Au-delà du cerveau, le corps tout entier s’adapte à l’absence de glucose, sa source d’énergie préférée. Les cellules, notamment intestinales, réorganisent leur fonctionnement pour utiliser les graisses et protéines. Ce processus, énergivore, peut provoquer une fatigue intense durant les premières semaines.

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De plus, le sevrage perturbe notre horloge biologique interne, entraînant des troubles du sommeil paradoxaux : une fatigue diurne s’accompagne souvent d’épisodes d’éveil nocturne.

L’Organisation mondiale de la Santé recommande de limiter la consommation quotidienne de sucres libres à 25-50 grammes, un objectif ambitieux dans un environnement riche en sucres cachés.

Pour minimiser les effets du sevrage, les experts préconisent une réduction progressive, combinée à une vigilance accrue envers les aliments transformés. Lire les étiquettes et opter pour des aliments non transformés sont des étapes clés pour diminuer notre dépendance sans créer de choc métabolique.

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