Au Maroc, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a réagi à une interpellation du député Abdessamad Haiker (PJD) sur l’émergence supposée de lieux de culte improvisés à Casablanca.
En effet, accusé de laisser proliférer des « églises clandestines » dans des appartements et locaux commerciaux, le ministère a intensifié les contrôles par le déploiement des commissions mixtes.
Ces équipes ont procédé à la fermeture de plusieurs espaces non conformes, tout en rappelant les cadres légaux requis pour l’ouverture de lieux de prière. Les propriétaires concernés ont été formellement avertis de leur responsabilité dans le respect des clauses de location.
LIRE AUSSI : Titane stratégique : une entreprise canadienne investit sur la côte atlantique marocaine
En complément, une campagne de sensibilisation a ciblé la communauté chrétienne étrangère. Elle a été mis en garde contre les dangers liés à l’utilisation de lieux non déclarés pour des pratiques religieuses.
Il leur a été notifié que même si la Constitution marocaine garantit la liberté de culte, elle encadre strictement l’exercice des pratiques religieuses non musulmanes. Ainsi, par cette action, le gouvernement témoigne de son attachement au pluralisme religieux, tout en insistant sur le respect des réglementations en vigueur.
Par ailleurs, le député Abdessamad Haiker a exprimé ses préoccupations face à des rumeurs sur l’existence d’« églises souterraines » relayées sur les réseaux sociaux. Il a demandé des précisions sur l’ampleur de ce phénomène et les actions entreprises pour préserver l’ordre spirituel et social du pays.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
Views: 0