À l’approche de la fête de la Tabaski, le gouvernement sénégalais redouble d’efforts pour prévenir une flambée des prix et une pénurie de moutons, une situation récurrente lors de cette période cruciale. Ainsi, sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, des mesures ont été mises en place pour éviter la surenchère.
En effet, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a effectué une visite officielle en Mauritanie. Ce déplacement vise à renforcer les accords bilatéraux et à faciliter l’importation de cheptel mauritanien sur le marché sénégalais.
Cet apport est essentiel pour répondre à la forte demande de moutons dans des régions clés comme Dakar, Thiès et Kaolack, où les tensions liées à l’offre insuffisante se font souvent sentir.
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En parallèle, le gouvernement met l’accent sur une gestion rigoureuse. Des points de vente agréés seront multipliés, et les flux transfrontaliers de bétail bénéficieront d’un meilleur encadrement pour éviter les spéculations et le transport anarchique.
La région de Saint-Louis, véritable porte d’entrée du cheptel mauritanien, accueillera des zones aménagées spécifiquement pour l’accueil des moutons.
La Tabaski, au-delà de sa dimension religieuse, constitue un moment important pour l’économie informelle. Elle mobilise éleveurs, transporteurs et petits commerçants, tout en exerçant une pression sur les ménages, qui doivent souvent allouer un budget conséquent pour l’achat d’un mouton, dont le prix peut atteindre trois fois le salaire minimum.
Grâce à cette anticipation et à la coopération régionale, les autorités espèrent éviter les hausses vertigineuses des prix et préserver la stabilité sociale. L’approche proactive du gouvernement, largement saluée, témoigne de la volonté du gouvernement de concilier traditions religieuses et équilibre économique dans un contexte fragile.
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