Au Bénin, une affaire hors du commun a été portée à la connaissance du président de la République, Patrice Talon. Il s’agit d’une histoire de s3xe et de trafic d’influence sur les enseignantes et les élèves du collège d’enseignement général de Djèrègbé.
La situation a été révélée par Christian Houssou, Aspirant aux Métiers d’enseignants (AME) au CEG Djèrègbé, dans une lettre adressée au chef de l’État.
À l’en croire, sa dénonciation est motivée par sa volonté de faire arrêter le cynisme d’un groupuscule actif dans ce collège et d’aider à sauver des âmes innocentes de la communauté scolaire de Djèrègbé.
En effet, l’homme serait, dans sa lettre, l’une des victimes de Alabi Franck Moustapha, censeur principal du collège et acteur clé de ce groupe. Ce dernier aurait détourné sa femme.
« À son arrivée au collège, mon épouse était la première proie qu’il a ciblée et, cette dernière n’a plus la paix du cœur au service ni dans son foyer à cause du harcèlement permanent du censeur MOUSTAPHA et des pressions venant de ses complices.
Il lui envoie des messages qu’on ne doit pas envoyer à une femme mariée don’t je détiens les preuves. Il est allé jusqu’à dire à ma femme le 14 septembre 2022 qu’il va coucher avec elle sans que je le sache et ceci sera gardé comme un secret professionnel.
Mon épouse me narrait tout au fur et à mesure. Il envoie des messages d’intimidation, ne sachant pas que le portable est dans mes mains », a-t-il dévoilé dans sa lettre en date du 18 septembre 2024.
Plus loin, l’auteur de l’accusation a mentionné les noms de deux complices du censeur, en occurrence les syndicalistes Paulin Hessou et Émile Koudokodji.
« HESSOU Paulin aurait dit à mon épouse que si elle refuse de coucher avec Franck, elle sera mutée très loin l’année scolaire 2023-2024.
La commande de la mutation de mon épouse lui avait marché mais heureusement, l’autorité centrale avait plutôt envoyé mon épouse au CEG 1 EKPE.
Malheureusement, elle n’a pu trouver la totalité de ses heures de cours au CGE1 Ekpe et elle était obligée de revenir à Djeregbe pour complément d’heures de cours d’où le chantage du groupuscule qui a sorti le joker pour achever leur proie une fois qu’elle est revenue », a-t-il affirmé.
Ainsi, sans force face à des prédateurs sexμels bien assis dans le système éducatif béninois, Christian Houssou n’a donc pas eu le choix de s’en remettre au président Patrice Talon pour que la situation soit tirée au clair.
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