lundi 8 décembre 2025

7 décembre 2025 : le jour où la République a tenu

Le Bénin a frôlé l’un de ces moments où l’histoire bascule. Dès l’aube du 7 décembre 2025, une tentative de coup d’État menée par le colonel Pascal Tigri a été déjouée par les forces républicaines de défense et de sécurité. Une opération menée avec calme, discipline et professionnalisme, qui a permis d’éviter un effondrement institutionnel dont les conséquences auraient été incalculables.

Une tentative rapidement neutralisée

Selon les informations recueillies auprès de sources sécuritaires, un groupe de militaires mutins a tenté de s’emparer de plusieurs points stratégiques. Leur objectif : faire vaciller l’ordre constitutionnel et imposer une transition illégitime. La réaction a été immédiate.
Les forces engagées sur le terrain ont opposé une résistance ferme et parfaitement coordonnée, empêchant toute prise de contrôle durable.

Dans un contexte où la surprise aurait pu tourner en avantage pour les mutins, la discipline des unités restées fidèles à la République a constitué un rempart déterminant.

Des responsables militaires exemplaires

À la tête de cette résistance institutionnelle, plusieurs officiers supérieurs ont été cités pour leur sang-froid et leur loyauté.

Le Colonel Tevoédjrè, Commandant de la Garde Républicaine, le Général Abou Issa, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, ainsi que le Colonel Gomina, Patron de la Garde Nationale, et le Chef d’Etat Majeur General des Armées le colonel Fructueux Gbaguidi ( en déplacement professionnel) ont été confrontés à une situation délicate, parfois même sous pression directe.

Pourtant, leurs troupes, soudées et résolues, ont réaffirmé leur engagement envers les institutions démocratiques.

Hier encore, ces noms étaient associés à des responsabilités administratives ou opératives. Aujourd’hui, ils s’inscrivent dans l’histoire comme les garants d’un ordre républicain préservé.

Une tragédie qui rappelle le prix de la paix

L’attaque a malheureusement fait plusieurs blessés, coûtée la vie à des personnes dont l’épouse du Général Bada. Un drame qui rappelle que la défense de la Nation n’est jamais abstraite : elle a un visage, une famille, une histoire.

La Nation leur rend hommage et exprime sa solidarité en ces heures difficiles.

La jeunesse face à un choc inédit

Pour une majorité de jeunes Béninois, nés dans un pays stable depuis trois décennies, cette tentative de prise de pouvoir constitue un choc.

Le Bénin moderne, reconnu pour sa trajectoire démocratique en Afrique de l’Ouest, n’a pas connu de rupture institutionnelle majeure depuis des décennies.

La nuit du 7 décembre 2025 restera donc comme un rappel : la paix n’est jamais acquise. Elle se construit chaque jour grâce aux institutions, aux forces républicaines et à la vigilance collective.

Un pays qui se relève, uni derrière la République

Pourtant toute la journée du 7 décembre et aujourd’hui 8, le pays s’est réveillé debout :
Les frontières sont restées ouvertes. Les services ont fonctionné. Les libertés individuelles n’ont pas été suspendues. La vie nationale s’est poursuivie, signe que la tentative de déstabilisation avait échoué.

Au-delà de l’émotion et du soulagement, une certitude s’impose : ce qui a triomphé hier, ce n’est pas seulement un dispositif sécuritaire, mais une culture démocratique profondément ancrée.

Un message clair : la République n’est pas négociable

En déjouant cette tentative, les forces de défense et de sécurité ont envoyé un signal fort : le Bénin ne cédera pas aux aventures individuelles, aux ambitions armées, ni aux ruptures hors du cadre constitutionnel.

Le président de la République, les institutions, la classe politique et la société civile ont unanimement condamné cette tentative d’aventuriers, et salué le professionnalisme des forces engagées et appelé au renforcement de la cohésion nationale.

Un avenir à consolider

Le 7 décembre 2025 n’est pas un simple événement. C’est une date qui marquera durablement la mémoire nationale. Elle rappelle que la stabilité d’un pays ne tient pas seulement à des textes, mais à des femmes et des hommes qui choisissent d’en défendre l’esprit. Elle rappelle que les crises, si elles sont bien gérées, renforcent la démocratie au lieu de la fragiliser.

Hier, la République a tenu. Demain, elle devra continuer de se consolider, avec la même vigilance, la même loyauté et la même exigence démocratique.

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