Aux Etats-Unis, la Customs and Border Protection (CBP), l’agence américaine chargée de la sécurité des frontières a, face à la multiplication des manifestations dans la ville de Los Angeles, renforcé ses opérations de surveillance par le déploiement des drones pour surveiller les foules de manifestants dans plusieurs quartiers stratégiques.
Selon des sources officielles, les drones de la CBP, équipés de caméras haute définition et de systèmes de reconnaissance, survolent en continu les zones où les rassemblements sont les plus denses. Leur objectif : fournir en temps réel aux forces de l’ordre des images et des données permettant d’anticiper d’éventuels débordements.
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Mais pour la CBP, ces drones sont mobilisés pour garantir la sécurité de ses agents, sans intention de cibler des activités protégées par le Premier Amendement. Cependant, des images montrent des manifestants filmés de près.
Cette initiative rappelle les déploiements similaires de drones lors des manifestations post-George Floyd en 2020, où ces appareils avaient accumulé des centaines d’heures de survol dans plusieurs grandes villes.
Les drones MQ-9, équipés de caméras haute résolution et de capteurs sophistiqués, peuvent opérer jusqu’à 60 miles à l’intérieur des terres. Pour les organisations comme l’ACLU, l’administration Trump doit se prononcé sur l’utilisation de cette technologie militaire.
Et pour cause, Ces capacités avancées soulèvent des préoccupations sur la potentielle atteinte à la vie privée des citoyens.
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