On en sait un peu plus sur les nouvelles mesures qui encadrent l’entrée des ressortissants des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) sur le territoire béninois. Présentées au cours d’une plénière animée, ces dispositions répondent à la récente reconfiguration des relations entre les membres de la CEDEAO et ceux de l’AES.
Le ministre de la Justice a précisé que les citoyens de l’AES ne peuvent plus prétendre aux avantages liés à leur ancienne appartenance à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cependant, il a rappelé que les ressortissants de l’AES continuent de bénéficier des exemptions généralement accordées aux Africains au Bénin. « L’absence de visa ou de titre de séjour obligatoire reste en vigueur pour ces ressortissants », a-t-il souligné.
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De son côté, le président en exercice de l’AES, le général Assimi Goïta, a affirmé que l’espace de l’Alliance demeure ouvert aux citoyens de la CEDEAO, sans obligation de visa.
Selon lui, les textes en vigueur garantissent le droit d’entrée, de circulation, de résidence et de sortie dans les États membres de l’AES pour les ressortissants de la CEDEAO, sous réserve du respect des lois nationales.
Ces nouvelles directives traduisent les tensions et ajustements entre les deux blocs régionaux, tout en préservant certains principes de solidarité panafricaine.
Si elles visent à clarifier le statut des citoyens de l’AES au Bénin, elles soulèvent des questions sur l’avenir des relations entre les deux organisations et leurs implications pour la libre circulation en Afrique de l’Ouest.
Le défi reste de trouver un juste équilibre entre souveraineté nationale et intégration régionale, dans un environnement caractérisé par une montée des divergences politiques et économique
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