Au Niger, une attaque meurtrière a frappé dimanche à l’aube une base militaire nigérienne à Eknewene, à proximité de la frontière malienne.
Le bilan est lourd, plus de 50 soldats, dont le commandant de la brigade spéciale, ont perdu la vie dans cette offensive menée par des hommes armés affiliés à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).
Les assaillants, arrivés en grand nombre sur des motos, ont surpris les forces de sécurité. Face à l’ampleur et à la violence de l’attaque, les soldats de la garde nationale ont été contraints de battre en retraite, laissant les membres de la brigade spéciale affronter seuls les djihadistes.
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En plus des pertes humaines, les djihadistes ont causé d’importants dégâts matériels. Ces derniers ont incendié plusieurs véhicules militaires et en ont récupéré d’autres. Bien que des renforts soient arrivés rapidement, ils n’ont pu que constater les dégâts et évacuer les blessés.
Lundi matin, une cérémonie officielle s’est tenue à Tahoua pour rendre hommage aux soldats tombés, en présence du chef d’État-major des armées, le général Moussa Salaou Barmou.
L’attaque, attribuée à l’EIGS, rappelle celle de septembre 2024, où 38 soldats avaient également été tués à Eknewene.
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