Le scandale autour du parti politique « Le Libéral » ne cesse de faire des vagues. Richard Boni Ouorou, mandataire principal du parti, pourrait être lourdement sanctionné en vertu de l’article 336 du Code pénal béninois.
Ce texte prévoit une peine de réclusion criminelle allant de cinq à dix ans, assortie d’une amende équivalant au triple des avantages indus promis ou offerts à un agent public. Cette amende ne saurait être inférieure à 200.000 FCFA, même lorsque l’acte demandé relève des fonctions normales de l’agent.
Au cœur de cette affaire, des accusations de corruption ciblent également deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, suspendus depuis. Ils sont suspectés d’avoir accepté des sommes importantes pour accélérer l’octroi du récépissé administratif provisoire au parti. Selon les autorités, Richard Boni Ouorou aurait directement ou indirectement promis ces avantages pour contourner les lenteurs administratives.
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L’article 336 du Code pénal béninois s’inscrit dans une lutte ferme contre la corruption, plaçant la barre très haute en matière de sanctions. Il impose une répression exemplaire des pratiques corruptives, qu’elles impliquent des agents publics ou des citoyens. Si les faits sont confirmés, Richard Boni Ouorou pourrait devenir l’exemple d’un durcissement du système judiciaire contre ce fléau.
Cependant, cette affaire soulève des interrogations sur l’efficacité et la transparence des procédures administratives. Le processus de reconnaissance des partis politiques, bien que légalement structuré, semble parfois ouvrir la voie à des pratiques clientélistes.
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