La justice algérienne vient de frapper fort des politiciens pour fraude électorale. En effet, le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a prononcé des peines exemplaires, lundi 26 mai, dans l’affaire de corruption liée aux parrainages des présidentielles de 2024.
Saida Neghza, femme d’affaires influente, et les anciens ministres Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi, ont écopé de 10 ans de prison ferme et d’une amende d’un million de dinars. Ils ont été reconnus coupables d’avoir acheté des parrainages à 800 dinars par signature.
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Outre ces trois principaux accusés, 70 autres personnes, dont trois fils de Saida Neghza, des élus locaux et des membres de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), ont été condamnés à des peines allant de cinq à huit ans de prison.
En août 2024, le Parquet avait révélé que plus de 50 élus avaient admis avoir reçu entre 20.000 et 30.000 dinars pour accorder leurs parrainages. Ces révélations ont conduit à l’éviction des candidats incriminés et ouvert la voie à la réélection d’Abdelmadjid Tebboune.
Les condamnés disposent de 10 jours pour interjeter appel.
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