L’Allemagne se prépare à vivre ce 10 mars, un sérieux chaos dans ses aéroports à la suite d’une grève lancée par le syndicat Ver.di. Selon les prévisions de la Fédération du secteur ADV, environ 3 400 vols seront annulés, ce qui affectera directement près de 500 000 passagers. Les aéroports de Berlin-Brandebourg et de Francfort, les plus fréquentés du pays, seront les plus touchés.
À Berlin, les activités seront totalement suspendues, tandis qu’à Francfort, les passagers ne pourront même pas embarquer, avec un impact probable sur les vols internationaux. D’autres grands aéroports, comme Munich, Düsseldorf et Hambourg, subissent également des perturbations importantes.
Cette grève concerne environ 5 000 employés des aéroports publics et 23 000 salariés des prestataires de services d’assistance au sol. Elle intervient dans un contexte tendu de négociations sur les salaires et les conditions de travail.
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Le syndicat Ver.di revendique une hausse de 8 % des salaires, soit un minimum de 350 euros supplémentaires par mois, ainsi que trois jours de congés supplémentaires.
Face à ces demandes, les collectivités locales et les autorités régionales, déjà fragilisées par de lourdes dettes, ont exprimé leur rejet, estimant que de telles augmentations seraient financièrement insoutenables.
Cette grève n’est qu’une nouvelle phase d’un mouvement social plus large en Allemagne, où d’autres secteurs publics comme les crèches, les hôpitaux et les transports en commun ont déjà connu des vagues de grèves depuis le début de l’année.
Les négociations sur les salaires devraient reprendre mi-mars, mais le climat social reste tendu, et il semble que de nouvelles perturbations soient à prévoir dans les semaines à venir.
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