Les tensions sociales montent en Angola. À Luanda, la capitale, les manifestations contre la hausse brutale du prix du carburant ont viré au drame. La police a confirmé ce mardi 29 juillet, la mort de quatre personnes et l’arrestation de plus de 500 manifestants lors de deux journées de protestations.
Les troubles ont débuté lundi, déclenchés par la récente décision du gouvernement d’augmenter de plus de 30 % le prix du diesel, un carburant largement utilisé par les minibus-taxis, principal moyen de transport pour des millions d’Angolais. Cette flambée des prix a immédiatement provoqué une hausse généralisée du coût des transports.
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Selon un communiqué de la police angolaise, les arrestations ont été opérées dans le cadre d’émeutes et de scènes de vandalisme ayant conduit à des pillages de commerces, des destructions de bus et de voitures, ainsi que des barrages routiers dans plusieurs quartiers de la ville. « L’ordre a été rétabli dans la plupart des zones affectées », a assuré le porte-parole de la police, Mateus de Lemos Rodrigues.
Ces violences interviennent dans un climat social tendu. Début juillet, des manifestations similaires avaient déjà eu lieu. L’organisation Human Rights Watch avait alors pointé du doigt le recours excessif à la force par les forces de sécurité contre ces rassemblements qualifiés de « largement pacifiques » par l’institution.
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