Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi (Bénin), Camille Fadé, a dirigé ce vendredi 31 octobre 2024, une réunion de commandement consacrée à l’évaluation de l’année judiciaire 2023-2024.
Cette rencontre a rassemblé des personnalités clés, dont le préfet de l’Atlantique, Jean Claude Codjia, ainsi que les maires d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou, et de Sô-Ava, André Odjè, sans oublier la Directrice départementale de la police républicaine de l’Atlantique, Geneviève Bocovo.
Étaient également présents les commissaires et officiers de police judiciaire (OPJ), les juges d’instruction, les substituts du tribunal, ainsi que les chefs d’arrondissements et de quartiers des deux communes.
Au programme, des présentations sur l’importance des expertises toxicologiques dans les affaires judiciaires, l’obligation de compte rendu par les OPJ, et les difficultés rencontrées par les cabinets d’instruction dans l’exécution des commissions dérogatoires.
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Dans son intervention, le maire de Sô-Ava, André Odjè, a dans un premier temps, salué l’initiative du procureur, avant d’aborder les enjeux de sécurité. Pour lui, l’engagement des élus locaux à soutenir les initiatives visant à maintenir la paix dans les deux localités est sans faille.
De son côté, Jean Claude Codjia, préfet de l’Atlantique, a exprimé sa satisfaction de voir cette réunion se tenir à un moment où la lutte contre la criminalité est un défi majeur.
Ce dernier a évoqué les problématiques de cybercriminalité, de délits financiers et de crimes organisés, appelant les acteurs judiciaires à réfléchir sur l’optimisation de leur réponse par le renforcement des équipements et la formation.
Par ailleurs, il a également insisté sur l’importance de la communication interservices et de la coproduction en matière de sécurité.
Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, Camille Fadé, le bilan d’activité du parquet pour l’année judiciaire 2023-2024, se présente comme suit : 1 601 plaintes et 5 544 procès-verbaux d’enquête reçus.
Toutefois, il a souligné que les fréquentes affectations des chefs d’unités et des OPJ compromettent l’efficacité de la justice, rendant les enquêtes inachevées en raison de départs précipités sans restitution des informations nécessaires.
