Les tensions entre le Bénin et le Niger continuent de s’intensifier, avec de nouvelles accusations émises par le général Abdourahamane Tiani. En effet, le président nigérien a récemment accusé le Bénin de parrainer le terrorisme et de collaborer étroitement avec les troupes françaises. Une déclaration que Cotonou rejette fermement.
Selon le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, ces propos de Tiani sont « injustes et sans fondement ». A ses dires, les accusations portées par la junte nigérienne sont contraires à la réalité du combat mené par le Bénin contre la menace terroriste, souvent issue de ses frontières voisines.
« Ces allégations sont non seulement fausses, mais elles portent également atteinte à la mémoire de nos soldats tombés au front. Le Bénin ne saurait être associé à de telles pratiques, car nous défendons notre territoire avec honneur et sacrifice », a déclaré le ministre.
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Malgré la fermeture prolongée de la frontière par le Niger, qui affecte les échanges commerciaux, le Bénin continue d’afficher une solide croissance économique. En 2024, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,5 %, bien au-delà des prévisions.
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette résilience économique démontre que le Bénin reste concentré sur ses priorités nationales, tout en rejetant les menaces extérieures.
En réponse aux propos du général Tiani, selon lesquels le Bénin devrait repenser ses alliances internationales, Olushegun Adjadi Bakari a réitéré que les choix de coopération du Bénin relèvent de sa souveraineté. « Aucun pays ne pourra dicter au Bénin ses choix stratégiques », a-t-il affirmé.
Malgré les provocations, Cotonou se dit déterminé à poursuivre sur la voie de la paix et du développement. « Le Bénin choisit la paix, mais ne transigera jamais sur son honneur ni sur sa souveraineté », a conclu le ministre.
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