Il n’avait que 12 ans. Ils en avaient à peine plus de 20. Et pourtant, ce 10 juillet devant la CRIET, ils étaient face à la justice pour avoir enlevé un enfant, réclamé une rançon, et tenté de monnayer l’angoisse de parents démunis.
Tout a commencé à Lokossa, quand ce jeune garçon disparaît. Les ravisseurs exigent 30 000 FCFA. Les parents paient. Mais le piège se referme : les demandes s’enchaînent. À bout, les parents préviennent la Police. La brigade criminelle entre en scène. Les suspects sont arrêtés. L’enfant est retrouvé sain et sauf.
À la barre, l’un des jeunes reconnaît. L’autre nie. Jusqu’à ce jeudi où, face à l’évidence, il se ravise. Oui, il a participé. Oui, il voulait de l’argent. Mais à quel prix ?
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Le parquet ne tremble pas. Trois ans de prison ferme requis, un million d’amende. La justice veut faire un exemple. Mais une question dérange : comment deux jeunes en arrivent là ? Comment l’enlèvement devient, pour certains, un moyen de survie ou un raccourci vers l’argent facile ?
La justice tranchera en octobre. Mais cette affaire résonne comme un signal d’alerte. Une jeunesse désorientée, parfois désespérée, glisse lentement dans l’ombre. Et derrière les faits divers, il y a souvent un malaise plus profond.
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