Ce dispositif high-tech permet de retracer les auteurs potentiels d’infractions à partir des traces relevées par la police scientifique et technique. Selon le directeur général de la police républicaine, Brice Allowanou, ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Programme du Système d’information policière d’Afrique de l’Ouest (SIPAO),facilite l’échange d’informations entre les services de sécurité des 15 pays membres. Le système a bénéficié de l’appui technique d’Interpol et d’un financement de l’Union européenne.
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Pour le ministre de la Justice, ce nouvel outil améliore la cohérence et l’efficacité de la chaîne pénale, tout en consolidant le rattachement de la police judiciaire à l’autorité judiciaire. Le représentant résident de la CEDEAO, Amadou Diongue, a salué l’initiative comme une « concrétisation exemplaire » de la vision régionale en matière de sécurité et de coopération judiciaire.
Le représentant de l’Union européenne, Faure Rémy, a souligné que l’AFIS permet l’intégration de technologies biométriques avancées, telles que l’ADN et la reconnaissance faciale, ouvrant la voie à la création d’une base de données nationale centralisée. Cette innovation devrait améliorer la prévention des crimes, l’efficacité des enquêtes et la fiabilité des preuves devant les juridictions.
À l’issue de la cérémonie, le service de police technique et scientifique de la direction de la police judiciaire a été inauguré et doté de nouveaux équipements pour renforcer son plateau technique.
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