Suite à des déclarations controversées faites à Parakou, Paulin Akponna, ex-ministre, a présenté ses excuses publiques ce samedi. Dans une note, il a reconnu une « faute politique gravissime » liée à ses propos sur un « prétendu siphonage de fonds publics » et exprimé ses regrets envers son prédécesseur Samou Adambi, le président Patrice Talon et le gouvernement.
Dans son message, Akponna exprime son regret quant à l’impact de ses déclarations. « À y regarder de près, je m’aperçois d’une véritable erreur de communication, si ce n’est une faute politique gravissime. Mes propos ont jeté un doute sur la sincérité de l’action gouvernementale et nourrissent des polémiques et divisions inutiles. J’en suis peiné et atterré », a-t-il écrit.
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Il ajoute que ses exemples inappropriés et maladroits ont non seulement mis en cause l’équipe à laquelle il appartenait, mais ont également alimenté des tensions inutiles. Reconnaissant ses lacunes en matière de communication politique, il qualifie sa démarche de « pédagogie de piètre profane politique ».
Cette sortie intervient après une vague de critiques qui a suivi ses déclarations, jugées préjudiciables à l’image du gouvernement. En s’excusant publiquement, Paulin Akponna tente de dissiper les tensions et de restaurer sa crédibilité, tout en assumant pleinement la responsabilité de ses actes.
L’affaire révèle les enjeux de communication dans l’arène politique béninoise et souligne l’exigence de rigueur dans les discours publics, particulièrement lorsqu’ils touchent des questions aussi sensibles que la gestion des fonds publics.
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