Le Bénin renforce le contrôle de ses frontières. Le 2 juillet, le président Patrice Talon a promulgué une loi régissant l’entrée, le séjour, la résidence et la sortie des étrangers sur le territoire national. Adoptée à l’Assemblée nationale le 25 juin dernier, cette législation vise à renforcer le contrôle des flux migratoires et à préciser les obligations des ressortissants étrangers au Bénin.
Selon la nouvelle loi, tout étranger qui souhaite entrer, transiter ou séjourner au Bénin doit désormais être muni d’un visa délivré par une autorité compétente, sauf dispositions prévues par des conventions internationales ou accords bilatéraux.
La loi maintient l’exemption de visa pour les ressortissants de plus de 53 pays africains pour des séjours n’excédant pas 90 jours, mesure en vigueur depuis 2020. Au-delà de cette période, l’étranger doit accomplir les formalités d’identification dont l’obtention d’un certificat d’identification personnelle d’étranger.
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L’entrée reste conditionnée au contrôle des documents à la frontière, et tout voyageur sans titre valide peut être refoulé.
La législation prévoit des sanctions pour séjour irrégulier, allant d’une amende à une peine d’emprisonnement de un à six mois. Les mineurs non émancipés doivent quitter le territoire accompagnés d’un parent ou d’un représentant légal.
Par ailleurs, le ministre en charge de la sécurité publique détient le pouvoir de révoquer un visa ou une carte de résident si le titulaire a été condamné définitivement pour crime ou délit, ou pour tout motif qui aurait empêché la délivrance du titre s’il avait été connu lors de sa demande.
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