La ville de Djougou, au nord du Bénin, est plongée dans l’émoi après le suicide tragique d’une élève de quatrième, ce mardi 3 juin 2025. Ce drame, survenu au CEG 1 de la ville, soulève des interrogations sur d’une part, la pression scolaire et d’autre part, le rôle de l’entourage face aux signaux de détresse.
À l’approche de la fin de l’année scolaire 2024-2025, le stress lié aux calculs de moyennes envahit les établissements. Bien que les résultats finaux ne soient pas encore publiés, les signes de succès ou d’échec sont déjà perceptibles. Pour cette élève, l’échec à venir et la perspective de redoubler une quatrième fois auraient été insoutenables.
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Refusant de faire face à ce qu’elle considérait comme une humiliation, elle a tragiquement choisi de mettre fin à ses jours. Selon des témoins, la jeune fille aurait laissé des signes avant-coureurs de son intention, mais ces derniers sont passés inaperçus ou n’ont pas été pris au sérieux par ses proches.
Ce drame met en exergue la pression scolaire et l’importance de prêter attention aux signaux de détresse chez les jeunes. Les autorités éducatives et les familles sont appelées à intensifier leur vigilance pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de cet acte désespéré.
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