Au Bénin, une publication récente du député Armand Gansè sur Facebook a enflammé les réseaux sociaux. Celui-ci a évoqué l’idée d’une proposition de loi pour encadrer les fiançailles, afin de lutter contre les engagements sentimentaux non respectés.
« Et si une proposition de loi, portée par votre humble serviteur, venait enfin obliger les hommes à honorer leurs fiançailles après de longues années d’attente ? […] Il est peut-être temps de réfléchir à des mesures concrètes pour protéger celles qui investissent temps, amour et énergie dans des promesses non tenues », a-t-il écrit.
Ce post a suscité des réactions vives et variées. Tandis que certains y voient une réflexion sociétale légitime, d’autres dénoncent une distraction face aux priorités nationales. « Le peuple vit mal, et c’est une loi sur les fiançailles que vous proposez ? », s’indigne Médélo Houédikin.
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D’autres encore abordent la question sous l’angle des libertés individuelles. « Suis-je obligé d’épouser une femme à cause du nombre d’années passées ensemble ? » questionne Roland Kovenon
Si cette initiative a le potentiel d’ouvrir un débat sur les responsabilités dans les relations amoureuses, elle est pour l’instant perçue par beaucoup comme une tentative de détourner l’attention des défis pressants du pays.
Armand Gansè n’a pas encore précisé si cette proposition sera officiellement déposée à l’Assemblée nationale. Cependant, son idée soulève une question fondamentale : jusqu’où la législation peut-elle intervenir dans les engagements privés ?
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