Les secteurs à activités continues restent néanmoins soumis à un service minimum, afin d’assurer la continuité des services essentiels.
Le gouvernement a précisé que le 3 janvier, le 5 août et le 31 octobre seront désormais considérés comme des journées de recueillement. Ces jours resteront travaillés sans interruption, permettant aux travailleurs de terminer plus tôt leur journée. Concrètement, le lundi de Pâques sera également concerné par ces ajustements.
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L’objectif officiel est de réaliser des économies sur les jours chômés, estimées à 17 milliards de francs CFA par an, soit environ 0,5 % du budget annuel de l’État. Selon une étude du ministère de l’Économie, un jour férié coûte en moyenne 4,22 milliards de francs CFA à l’État.
Malgré ces justifications économiques et sécuritaires, la mesure suscite des critiques dans l’opinion publique, notamment sur le choix de supprimer le caractère chômé de certaines dates symboliques, telles que le 3 janvier (soulèvement populaire), le 5 août (indépendance) et le 31 octobre (journée des martyrs et renversement de Blaise Compaoré).
Le projet de loi, après son adoption par le Conseil des ministres, sera transmis à l’Assemblée législative de Transition pour finalisation.