Au Burkina Faso, les hôtes et hôtesses devront désormais respecter un code vestimentaire strict. Le gouvernement, à travers un communiqué du 20 novembre 2025, a annoncé de nouvelles obligations pour les agences qui interviennent lors des cérémonies officielles, dans le cadre de sa politique de valorisation de l’identité culturelle.
Désormais, toutes les équipes protocolaires devront privilégier le port de tissus traditionnels burkinabè, en particulier le Faso Dan Fani et le Koko Dunda. Pour le gouvernement de la transition, ces étoffes emblématiques « reflètent l’identité culturelle burkinabè » et doivent être arborées « avec fierté et élégance ».
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Le ministère insiste également sur une présentation irréprochable. Les tenues doivent rester décentes, sobres et professionnelles, afin d’incarner le respect dû aux institutions et aux personnalités présentes. La rigueur concerne aussi la coiffure, avec une préférence pour les coiffures traditionnelles burkinabè.
Les autorités préviennent que tout manquement aux nouvelles règles exposera les hôtes, hôtesses ou agences à des sanctions immédiates, dont l’interdiction d’accès ou l’expulsion des sites officiels. Des mesures administratives ou disciplinaires pourront également être appliquées.
Cette mesure prise par le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré s’inscrit dans un vaste chantier de reconstruction nationale, où les valeurs culturelles retrouvent une place centrale dans la vie publique. Elle renforce la valorisation du textile burkinabè, érigé en emblème de souveraineté et d’identité collective.
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