Le Burkina Faso fait face à une nouvelle forme de fraude scolaire. Le démantèlement d’un réseau de tricherie, lors des examens du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC 2025), dans la région des Hauts-Bassins, souligne l’ampleur des défis liés à l’utilisation de la technologie.
Treize suspects, dont huit femmes, ont été arrêtés pour leur implication dans un système sophistiqué (intelligence artificielle et communication instantanée). Parmi eux se trouvent des candidats et des complices extérieurs, notamment des étudiants.
Ce réseau exploitait des outils numériques pour résoudre les épreuves avant d’envoyer les réponses via WhatsApp aux candidats.
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Le commissaire central de police de Bobo-Dioulasso a révélé, lors d’une conférence de presse le 11 juin, la saisie de 13 téléphones portables liés à ces activités. Les suspects, âgés de 20 à 24 ans, opéraient avec une coordination méthodique.
Ce scandale reflète des enjeux internationaux : l’adaptation des systèmes éducatifs face aux avancées technologiques et aux risques qu’elles engendrent. Dans un monde de plus en plus connecté, les fraudes scolaires deviennent un défi global qui necessite une vigilance accrue et des mesures innovantes.
Par le démantèlement de ce réseau, le Burkina Faso affirme sa détermination à préserver l’intégrité de ses examens nationaux. L’affaire pourrait inspirer d’autres pays confrontés à des problèmes similaires à réévaluer leurs mécanismes de contrôle.
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