Au Cameroun, la Commission nationale anti-corruption (Conac) se déploiera à Ngaoundéré du 9 au 13 juin 2025 pour rapprocher ses services des populations de l’Adamaoua. Cette initiative est le début d’une initiative de lutte contre le détournement des biens publics et les pratiques de corruption.
Installée au siège du conseil régional de l’Adamaoua, la Conac mettra en place une « clinique anti-corruption » accessible à tous. Selon Dieudonné Massi Gams, président de la Conac, cette mission vise à instruire les dénonciations, recouper les informations, et transmettre les cas avérés de corruption à la justice.
Les citoyens sont invités à signaler les pratiques de corruption via des canaux dédiés tels que le numéro vert 1517 ou WhatsApp au 658 26 26. Des dénonciations écrites pourront également être déposées sur place.
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La Conac s’appuie sur des résultats encourageants obtenus lors de missions similaires. En avril 2023, dans la région de l’Ouest, plus de 300 dénonciations avaient été enregistrées, certaines ayant abouti à des poursuites judiciaires.
En octobre de la même année, la région de l’Est avait vu plusieurs cas de corruption traités, incluant des interpellations pour fraude au péage et abus de pouvoir dans le secteur éducatif.
Cette initiative s’inscrit dans un plan national. L’objectif est d’éradiquer la corruption à tous les niveaux de la société camerounaise. La descente de la Conac dans l’Adamaoua représente une opportunité pour les populations locales de jouer un rôle actif dans cette lutte afin d’instaurer une culture de responsabilité et d’intégrité au sein de la société camerounaise.
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