Depuis quelques jours, la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos à caractère sexuel de deux femmes policières secoue l’opinion publique camerounaise. L’une d’elles est identifiée par de nombreux internautes comme étant la policière Christelle Eboa, en service dans un commissariat du pays.
En effet, les vidéos, qui circulent depuis fin juillet, montrent deux femmes en pleine intimité dans ce qui semble être un bureau administratif. Si la véracité des images n’a pas encore été confirmée par une source officielle, elles ont provoqué une vague de réactions sur la toile, où de nombreux internautes dénoncent un manquement grave à l’éthique professionnelle.
Ces images, qui auraient été filmées dans un cadre professionnel, suscitent un vif émoi au sein de la population. Dans la foulée de ce scandale, une page Facebook portant le nom de Christelle Eboa a publié un communiqué, attribué à l’agente concernée.
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Dans ce message, la principale intéressée nie catégoriquement son implication dans cette affaire. Elle évoque un « complot monté de toutes pièces » par un supérieur hiérarchique qu’elle accuse de harcèlement, pour avoir refusé ses avances. Elle précise également ne pas être homosexuelle et rejette toutes les accusations portées contre elle.
Cependant, des doutes persistent quant à l’authenticité de cette page et de ses déclarations. Plusieurs internautes estiment que le compte pourrait avoir été créé après la fuite des vidéos pour manipuler l’opinion. Aucune déclaration officielle n’a, pour l’heure, été faite par la direction générale de la police camerounaise ou par les autorités judiciaires.
En attendant une communication officielle des autorités compétentes, l’affaire Christelle Eboa alimente rumeurs, tensions et débats sur les réseaux sociaux. Elle réflète une fois de plus la puissance des médias sociaux dans la diffusion de contenus sensibles et les conséquences parfois irréversibles pour les personnes mises en cause.
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