À quelques heures de l’annonce officielle des résultats de la présidentielle camerounaise, plusieurs villes, dont Douala, connaissent des manifestations. Des partisans de l’opposant Issa Tchiroma défilent pour contester les résultats provisoires, malgré l’interdiction de toute manifestation de rue jusqu’à l’investiture.
Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les foules, et au moins 20 arrestations ont été recensées. Le 21 octobre, Paul Biya, 92 ans, a été annoncé en tête du scrutin avec 53,66 % des voix. Ces grandes tendances ont provoqué la colère des opposants qui dénoncent un vote contestable.
Le Conseil constitutionnel a rejeté toutes les contestations judiciaires, renforçant la frustration de certaines franges de la population. Alors que le président sortant, au pouvoir depuis 1982, s’apprête à un nouveau mandat, la vigilance sécuritaire est renforcée dans les zones sensibles, sous le regard attentif de l’Afrique et de la communauté internationale.
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