Au Cameroun, la décision est tombée. Ce lundi 27 octobre, le Conseil constitutionnel a confirmé la victoire de Paul Biya à l’élection présidentielle.
Peu après cette annonce, Paul Biya a pris la parole sur les réseaux sociaux. Dans un message sobre, il a exprimé sa compassion envers les victimes des violences post-électorales. « Mes premières pensées vont à tous ceux qui ont inutilement perdu leurs vies ainsi qu’à leurs familles », a-t-il écrit.
Depuis la proclamation des résultats provisoires, des manifestations ont éclaté dans certaines villes, notamment à Bafoussam, Douala et Yaoundé, où les forces de l’ordre ont été déployées en grand nombre.
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Pour ses partisans, cette nouvelle victoire est celle de la stabilité et de l’expérience. Mais pour ses opposants, elle révèle une fois de plus la confiscation du pouvoir par un régime vieillissant.
À 92 ans, Paul Biya reste l’un des derniers représentants d’une génération de dirigeants africains aux longs règnes. Ce huitième mandat, sans véritable suspense, ouvre une nouvelle phase politique dans un pays où les appels au changement se font chaque jour plus pressants.
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