Au Burkina Faso, le président Ibrahim Traoré a récemment reçu une délégation de quelque 700 afro-descendants venus d’Europe, des Caraïbes et des États-Unis. Lors de cette rencontre, le dirigeant a exprimé ses réserves vis-à-vis de certains de ses homologues africains, qu’il accuse de ne pas l’apprécier.
« Il y a beaucoup de chefs d’État africains qui ne m’aiment pas. Ils sont très nombreux à ne pas m’apprécier. Peut-être parce qu’ils sont jaloux, peut-être aussi parce que je représente un danger pour leurs maîtres. Je ne leur en veux pas », a déclaré le président. Selon lui, ces dirigeants feignent de le respecter lorsqu’ils le rencontrent, mais leurs véritables sentiments restent dominés par la méfiance et la rivalité.
LIRE AUSSI : Conflit autour de Regina Daniels : Ned Nwoko rompt le silence
Malgré ces critiques, Ibrahim Traoré se dit déterminé à poursuivre sa vision pour l’Afrique. Il a exprimé sa prière pour que Dieu « change profondément le cœur » de ses pairs, afin qu’ils « aiment leur peuple et se battent pour lui ». Il appelle également à éveiller la jeunesse africaine et à promouvoir une coopération fondée sur le bien-être des populations.
« Nous continuerons à prêcher le message pour que leur jeunesse se réveille », a-t-il insisté, espérant que ses collègues finiront par adhérer à sa vision et converger vers des objectifs communs pour le développement du continent.
Cette sortie intervient dans un contexte où le président burkinabé, à la tête du pays depuis 2022, affirme régulièrement sa volonté de réformer les structures politiques et de défendre une Afrique souveraine, tout en dénonçant les influences extérieures qui, selon lui, pèsent sur certains dirigeants du continent.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
