Invité du podcast Des choses à dire, animé par Édith Brou, Jean-François Kouassi a livré une critique vive de la gestion politique basée sur la religion, le régionalisme et l’ethnie, qu’il estime responsable d’une fragilisation profonde de la Côte d’Ivoire.
Pour le jeune politicien, la pratique d’« organiser » la vie publique autour d’appartenances identitaires fissure le tissu national et entretient des tensions susceptibles d’embrasser le pays. « Nous affaiblissons la nation lorsque les aînés politiques privilégient des logiques communautaires plutôt que l’intérêt général », a-t-il déclaré. Selon lui, cette pratque éloigne la politique du service public.
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Face à ces dérives, Jean-François Kouassi a lancé un message solennel : « Si le sang d’un seul Ivoirien doit couler pour que je sois président de la République, moi je renonce ». Par cette formule, il a voulu affirmer son refus du sacrifice humain au nom d’ambitions personnelles ou de manœuvres partisanes.
Sur le plateau, il a appelé les dirigeants et les élites politiques à placer la cohésion nationale au-dessus de toute considération identitaire et à promouvoir des politiques inclusives qui rassemblent plutôt que de diviser. Il a également exhorté les responsables de la société civile et les acteurs religieux à jouer un rôle de médiation pour désamorcer les tensions.
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