La Direction générale de la Police nationale rappelle, ce lundi 24 novembre 2025, l’interdiction stricte de l’usage et de la vente de pétards et d’explosifs en Côte d’Ivoire. L’annonce survient alors que les fêtes de fin d’année stimulent une circulation accrue de ces produits dans plusieurs quartiers du pays.
Selon la police, ces accessoires festifs exposent la population à de multiples dangers. Leur manipulation provoque des blessures graves, notamment chez les enfants. Elle entraîne également des risques élevés d’incendies dans les habitations, les marchés ou les espaces publics. Les forces de sécurité relèvent aussi une nuisance sonore persistante qui perturbe les travailleurs et fragilise les personnes souffrant de troubles sensibles au bruit, comme l’épilepsie.
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Les autorités soulignent un risque sécuritaire supplémentaire. D’après la police, la détonation des pétards couvre parfois des tirs d’armes à feu, ce qui complique les interventions policières.
Malgré leur interdiction, ces produits continuent d’inonder les marchés locaux. Cette situation nourrit des interrogations sur les circuits d’entrée des pétards sur le territoire, puisqu’aucune usine ivoirienne n’en fabrique. Plusieurs internautes dénoncent une faille au niveau des frontières et pointent du doigt les services de contrôle. Dans leurs réactions, beaucoup demandent un renforcement du dispositif douanier afin de tarir l’approvisionnement à la source.
Pour de nombreux citoyens, la solution passe par une lutte accrue contre l’importation illégale, considérée comme le principal moteur de la distribution clandestine. Les autorités, elles, appellent à la vigilance collective et annoncent des opérations intensifiées pour assurer la sécurité pendant les festivités.
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