Tidjane Thiam, recalé lors de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, a vivement dénoncé les conditions du scrutin qui a consacré le 4e mandat d’Alassane Ouattara. Selon lui, le processus a eu lieu « dans un climat de peur » et n’a pas permis une véritable expression démocratique.
Il évoque un taux d’abstention élevé et des violences qui ont frappé plusieurs villes, notamment Nahio, où des vies ont été perdues. Le président du PDCI-RDA estime que cette élection a creusé les divisions dans un pays qui avait aspiré à l’unité et à la paix depuis 2011. Il a appelé les Ivoiriens à rejeter le langage de la peur et de la violence et à croire au pouvoir des idées et de l’unité pour restaurer la démocratie et l’État de droit.
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Tidjane Thiam a par ailleurs, exprimé sa solidarité avec les manifestants tués ou emprisonnés et les familles touchées par les violences. A ces derniers, il a promis tout faire pour défendre leurs droits par des voies légales tout en appelant à une mobilisation pacifique et collective pour restaurer la démocratie.
Le président du PDCI-RDA, membre du Front Commun, a pour finir, dénoncé un scrutin « peu crédible », massivement boycotté par les citoyens, et réaffirmé la détermination de l’opposition à défendre la démocratie par des moyens pacifiques, malgré les tensions post-électorales.
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