Le premier d’entre eux, le lieutenant-colonel Pascal Tigri, déjà au centre de l’attaque contre les institutions, a disparu après l’échec de la mutinerie. Chef reconnu dans l’armée, Tigri occupait plusieurs postes stratégiques au sein des forces spéciales.
À ses côtés, le capitaine-major Castro Sambieni figure sur la liste des mutins en fuite. Les autorités le soupçonnent d’avoir pris part aux opérations menées contre la Garde républicaine et d’avoir facilité la coordination du groupe.
Le troisième militaire recherché est le capitaine Ousmane Samary, présenté comme un acteur opérationnel dans la tentative de prise de pouvoir. Les renseignements disponibles indiquent qu’il aurait quitté sa base peu avant l’attaque contre le domicile du président.
Selon les autorités, les trois officiers ont quitté leurs positions sans ordre hiérarchique après l’échec de l’opération. Des unités spécialisées ratissent plusieurs zones du pays. Le gouvernement affirme que les recherches se poursuivent jusqu’à leur arrestation.
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