Isolé sur le plan sécuritaire, le pouvoir militaire malien multiplie les signaux en direction de ses voisins sénégalais et guinéens.
À la tête de la junte, le général Assimi Goïta cherche à réchauffer des relations régionales mises à mal par les recompositions géopolitiques du Sahel, dans l’espoir de contenir la pression croissante du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim).
Mais entre prudence diplomatique, méfiance politique et divergences stratégiques, les ouvertures de Bamako peinent à produire des résultats concrets. Ni Dakar ni Conakry ne semblent disposés, pour l’heure, à s’engager pleinement aux côtés d’un régime confronté à une insécurité persistante et à un isolement international assumé.
Cette tentative de rapprochement réflète les limites de la stratégie régionale d’Assimi Goïta, pris entre la nécessité de coopérations transfrontalières indispensables et la réalité d’un environnement diplomatique devenu plus contraignant que jamais pour le Mali.
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