Dans une interview au Wall Street Journal, Donald Trump a reconnu que les républicains risquent de perdre les élections législatives de mi-mandat, prévues début novembre 2026. Cette déclaration tempère l’optimisme du président américain, qui met en avant sa politique économique et la décrit comme « plus grande économie de l’histoire ».
« J’ai créé la plus grande économie de l’histoire. Mais il faut du temps pour que les gens s’en aperçoivent », a déclaré Donald Trump. Selon le chef de la Maison Blanche, ses réformes génèrent des investissements dans des secteurs stratégiques comme l’automobile et l’intelligence artificielle. Il admet cependant que l’effet de ces mesures sur l’électorat reste incertain.
Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le président met en avant la floraison économique américaine et rejette la responsabilité de l’inflation sur son prédécesseur, Joe Biden. En pratique, cette embellie profite surtout aux plus aisés. En effet, la hausse de l’immobilier et les marchés financiers accroissent le patrimoine des 20 % les plus riches, qui représentent 40 % de la consommation nationale. Les réductions fiscales renforcent encore cet avantage.
À l’inverse, les ménages modestes subissent une érosion de leur pouvoir d’achat, aggravée par la politique douanière, la hausse des prix et la suppression de prestations sociales, notamment le programme des bons alimentaires. L’expiration imminente d’« Obamacare » inquiète également plus de vingt millions d’Américains, qui pourraient perdre leur couverture santé.
Un récent sondage indique que seuls 31 % des Américains approuvent la politique économique du président. Ce taux révèle un décalage entre la performance économique globale et la perception de la population, qui ressent encore les effets négatifs sur le pouvoir d’achat et les conditions de vie quotidiennes.
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