Donald Trump a de nouveau surpris. Interrogé vendredi 7 octobre sur Fox News, le président américain a évoqué la possibilité d’accorder une grâce présidentielle au rappeur et producteur Sean “Diddy” Combs, actuellement jugé dans une affaire fédérale de grande ampleur. L’ancien magnat de l’immobilier, coutumier des déclarations inattendues, a refusé d’écarter cette hypothèse.
« Je ne lui ai pas parlé depuis des années », a déclaré Donald Trump à la chaîne américaine. « Il m’aimait vraiment beaucoup avant, mais je pense que quand je me suis lancé en politique, cette relation s’est brisée ». Une référence à leur passé commun dans le monde du divertissement new-yorkais avant que la politique ne les éloigne.
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Tout en reconnaissant avoir entendu « des déclarations désagréables » de la part du producteur, Donald Trump a nuancé ses propos. « J’examinerais certainement les faits. Si je pense que quelqu’un a été maltraité, qu’il m’aime ou pas, ça n’aura aucun impact sur moi », a-t-il déclaré. Une réponse jugée ambiguë, qui laisse ouverte la porte à une éventuelle clémence présidentielle, même dans un dossier aussi sensible.
Sean “Diddy” Combs, figure emblématique du hip-hop américain, fait face à plusieurs chefs d’accusation lourds : racket, trafic sexuel, proxénétisme et transport d’êtres humains à des fins de prostitution. Des faits que l’intéressé nie, mais qui pourraient lui valoir jusqu’à la perpétuité s’il est reconnu coupable.
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