En RDC, les candidats aux examens nationaux ont démarré les compositions le lundi 2 juin à travers le pays, y compris dans les zones sous contrôle des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu.
Ces examens symboles d’espoir pour près de 69 000 élèves inscrits dans cette région instable, témoignent de leur résilience face à une année difficile pour cause de troubles sécuritaires.
Dans les zones contrôlées par le M23, notamment à Goma, le lancement officiel des épreuves a été effectué par Shadrack Amani Mukuba, vice-gouverneur chargé de l’administration par les rebelles.
À l’Institut technique industriel de Goma, il a assuré les candidats de mesures sécuritaires strictes pour garantir le bon déroulement des examens dans les provinces éducatives 1 et 3.
Sosthène Mpanga, inspecteur principal provincial, a également tenu à rassurer les élèves. Il a salué leur ténacité et souligné que les épreuves avaient été conçues selon le programme éducatif national. « Vous n’avez pas à craindre pour la réussite », a-t-il affirmé.
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Malgré les violences et l’insécurité, les élèves semblent avoir bénéficié d’une préparation solide. « On pensait déjà qu’il serait impossible de passer les examens, mais nous étions prêts depuis le début de l’année », s’est exprimé Plamedie Byamungu, une jeune candidate en électricité générale.
De son côté, Jospin, un autre élève, a rendu hommage à ses enseignants, qu’il qualifie de « puissants » pour leur engagement malgré les difficultés rencontrées.
Précisons que le bon déroulement des examens a été rendu possible grâce à l’appui de l’UNICEF, qui a transporté les questionnaires depuis Kinshasa vers toutes les zones, y compris celles sous contrôle du M23.
Cet effort logistique a permis à des milliers de jeunes de maintenir l’espoir d’un avenir meilleur, même dans un contexte de conflit.
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