Les les châtiments corporels à l’école La Floride suscite une vive polémique avec l’adoption du projet de loi 1255, qui permet aux parents d’autoriser leur enfant à subir des châtiments corporels à l’école. Cette mesure, qui entrera en vigueur dès la rentrée scolaire 2025, concerne aussi bien les écoles publiques que certaines écoles privées sous contrat.
Selon le texte, les enseignants et responsables scolaires pourront recourir à des fessées ou gifles pour discipliner un élève, mais uniquement si les parents ont donné une autorisation écrite. Le ministère de l’Éducation de Floride précise que ce recours doit rester modéré et adapté à la situation, afin de maintenir l’ordre et faire respecter les règles scolaires.
Actuellement, 19 districts scolaires publics de l’État pratiquent déjà les châtiments corporels. La Floride rejoint ainsi 14 autres États américains qui autorisent encore cette forme de discipline, alors que 33 États l’ont totalement interdite.
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Aussitôt annoncée, la décision relance le débat sur l’efficacité et l’éthique de la discipline physique dans l’enseignement. En effet, les partisans affirment que des mesures limitées et encadrées peuvent aider à prévenir le désordre et renforcer l’autorité des enseignants. En revanche, les détracteurs dénoncent une pratique barbare. Pour eux, frapper un enfant peut nuire à son développement psychologique et provoquer des traumatismes durables.
Pour certains experts en éducation, la loi semble constituer un retour en arrière dans un contexte où de nombreuses écoles cherchent à adopter des méthodes de discipline alternatives, centrées sur la communication, la médiation et la responsabilisation plutôt que sur la violence physique.
La mise en œuvre de cette loi sera suivie de près par les associations de parents et de défense des droits de l’enfant, qui s’inquiètent de son impact sur le bien-être des élèves et sur la sécurité dans les établissements scolaires.
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