En France, un geste insolite et provocateur secoue le Rassemblement national. Le 29 novembre, à Moissac (Tarn-et-Garonne), Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a été la cible d’une agression inhabituelle.
Lors d’une séance de dédicace, un individu lui a écrasé un œuf sur la tête, provoquant indignation et réactions politiques. L’auteur présumé de l’agression, un septuagénaire, se trouve en garde à vue. La mesure a été prolongée de 24 heures par les autorités judiciaires.
Selon le parquet, cet homme, agriculteur à la retraite âgé de 74 ans, avait déjà visé Éric Zemmour en 2022, alors candidat de Reconquête à la présidentielle à Moissac. La gendarmerie précise qu’il se trouvait dans la file d’attente avant de se jeter sur Bardella et de lui casser un œuf sur la tête.
Dimanche sur CNews, Jordan Bardella a exprimé sa vive inquiétude face à un climat de plus en plus violent dans le pays. Il a dénoncé une « brutalisation du débat démocratique » et a ciblé « ceux qui frappent » ainsi que « ceux qui légitiment ou banalisent la violence », citant notamment « l’extrême-gauche » et La France insoumise.
Il a appelé les chefs de partis à s’opposer à toute campagne municipale, législative ou présidentielle organisée dans un contexte de violence. Selon lui, la réaction politique demeure trop faible, et le silence prédomine au sein de la classe politique.
Condamnations officielles
Malgré ce constat, plusieurs responsables ont condamné l’agression. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez et le patron de Place publique Raphaël Glucksmann ont exprimé leur réprobation publique.
Cette affaire ravive les interrogations sur la protection des responsables politiques et sur l’intensité des tensions lors des campagnes électorales en France.
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