Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé, le 5 mai 2025, une nouvelle circulaire qui a pour objectif de renforcer les critères de naturalisation des étrangers en France.
Le texte de cinq pages introduit des exigences plus strictes en matière de respect des lois, de maîtrise de la langue française et d’insertion sur le marché du travail. Selon Retailleau, « Devenir Français, ça doit se mériter » et le processus de naturalisation doit être fondé sur un « sentiment d’appartenance » plutôt que sur l’ascendance.
Il a précisé que les candidats à la naturalisation devront prouver un respect absolu des lois françaises et que les préfets seront chargés de rejeter les demandes d’étrangers ayant eu des antécédents d’irrégularité.
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Le ministre a également insisté sur la nécessité d’une bonne maîtrise du français. Les futurs naturalisés devront atteindre un niveau élevé à l’examen oral de français, et un nouvel examen civique sera mis en place en janvier 2026. Cet examen visera à évaluer la connaissance de l’Histoire de France et de la culture civique.
Autre condition importante : les demandeurs devront démontrer qu’ils disposent de ressources suffisantes pour ne pas dépendre des aides sociales. Les préfets devront veiller à cette exigence, renforçant ainsi l’idée que l’autonomie économique est un critère clé pour devenir citoyen français.
En 2024, 66.745 étrangers ont acquis la nationalité française, soit une hausse de 8,3 % par rapport à l’année précédente. Cette réforme devrait donc encore plus cibler les profils respectueux des critères imposés. Pour Bruno Retailleau, cette réforme répond à une exigence de rigueur face à des enjeux sociétaux et économiques croissants.
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