Pascaline Bongo Ondimba, sœur de l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba, est au cœur de nouvelles accusations de corruption et de blanchiment de fonds. Une enquête en cours révèle qu’entre 10 et 11 millions de dollars auraient été blanchis via une structure basée à Hong Kong, selon des sources proches du dossier.
L’affaire, qui remonte à 2009, a pris un nouveau tournant en janvier dernier, lorsque Pascaline Bongo a été inculpée par la justice française. Les investigations ont débuté en 2015, après la découverte de documents qui indiqueraient des faits de corruption lors d’une perquisition liée à une autre procédure.
Selon les enquêteurs, une organisation créée à Hong Kong aurait reçu des fonds d’une société chinoise. Ces sommes auraient ensuite transité vers des comptes aux États-Unis appartenant à Pascaline Bongo, à ses proches, ou encore à d’autres entités.
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Pour son avocate, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, ces accusations reposent sur un dossier jugé « lacunaire et imprécis ». Elle a d’ores et déjà annoncé son intention de contester l’inculpation, qu’elle qualifie d’acharnement judiciaire.
Dans cette affaire, un ancien avocat de l’État gabonais a également été inculpé pour blanchiment de corruption passive. Sollicité, il n’a pas souhaité commenter.
Pascaline Bongo est par ailleurs impliquée dans une autre procédure à Paris, dans le cadre du volet gabonais des « biens mal acquis ». Relaxée en 2024 pour des faits de corruption passive au début des années 2010, elle fait toujours face à un appel du parquet national financier.
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