Dès janvier 2026, les Français devront conserver leurs téléphones neufs pendant au moins trois ans, sous peine de devoir payer une « taxe de non-durabilité » de 130 euros. Cette mesure, élaborée par le ministère de la Transition écologique et validée en commission parlementaire, vise à freiner les remplacements fréquents d’appareils électroniques.
L’objectif affiché est de limiter l’obsolescence programmée et de réduire les déchets électroniques, une source croissante de pollution. Les changements annuels de smartphones sans motif légitime seront désormais encadrés pour encourager une utilisation prolongée.
Cependant, il y a des exceptions. Les utilisateurs de smartphones pourront changer de téléphones en cas de pannes irréparables (avec justificatifs à l’appui), vols (accompagnés d’un dépôt de plainte en bonne et due forme) et d’achats d’occasion certifiés (exemptés de la taxe).
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Pour garantir l’application de cette réglementation, tous les vendeurs devront inscrire la date d’achat des téléphones dans un registre national, en lien avec le numéro fiscal de l’acquéreur. Les téléphones achetés à l’étranger ne feront pas exception à cette règle.
Si les défenseurs de cette loi y voient une étape vers une consommation plus durable, ses opposants craignent qu’elle n’affecte particulièrement les jeunes, souvent enclins à renouveler fréquemment leurs smartphones.
Malgré les débats, le gouvernement espère que cette initiative encouragera une prise de conscience collective sur l’impact environnemental de nos pratiques de consommation.
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